jeudi 16 novembre 2017

La tresse, Laetitia Colombani, Grasset, 2017, 224 pages.

     Ce roman qui fait un tabac le mérite bien! Il nous captive dès la première page en nous entraînant dans trois univers bien différents: celui de Smita, qui appartient à une caste d'Intouchables, une Dalit, dont la fonction, sa mère disait "son devoir", est de ramasser la merde des autres. Smita ne veut pas que sa fille, la petite Lalita, ait le même sort.

  La deuxième héroïne, Giulia  la Sicilienne, qui s'occupe de l'atelier de traitement de cheveux de son père, se débat avec les difficultés de l'entreprise vacillante. Son père a eu un accident et se trouve entre la vie et la mort. Sur ses épaules repose donc le sort des ouvrières.

La troisième est une Canadienne qui a pris sa vie à bras le corps. La carrière d'avocat de Sarah est une belle réussite, elle  a deux beaux enfants, des jumeaux  (mais pas de mari), possède une belle maison et son organisation est sans faille. Jusqu'au jour où...

  Le destin de ces trois femmes si volontaires, à la fois fortes et fragiles, va s'entrecroiser comme les trois mèches d'une tresse. Le dénouement, peut-être un peu trop prévisible, est néanmoins une belle leçon de courage et d'espoir.

 Ce beau roman, d'une lecture aisée, plaira sans doute davantage à un public féminin car ces femmes s'opposent souvent à un monde régi par les hommes. Pour ma part, je ne le prouve pas féministe, mais il rend hommage à la volonté et au courage féminin.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire