jeudi 13 juillet 2017

Fendre l'armure, Anna Gavalda, Le Dilettante, 2017, 285 pages.

    Anna Gavalda nous revient avec un recueil de nouvelles dans la veine de Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.

   Quand j'en ai commencé la lecture, je ne savais pas qu'il s'agissait de nouvelles. Un peu déçue au départ, j'ai finalement apprécié l'ensemble même si certains récits sont assez pathétiques. Ils sont bien le reflet d'une époque, la nôtre, et Anna Gavalda s'intéresse aussi bien à la petite vendeuse d'animaux de compagnie qu'au directeur d'une entreprise travaillant à l'international, aux états d'âme d'un chauffeur de poids lourd qu'à ceux d'un petit garçon de six ans -fort attachant au demeurant- dans une cour de récréation.

   Elle nous donne à voir des tranches de vie qui possèdent des tonalités différentes: j'ai trouvé bien triste "La maquisarde" ou "Mon chien va mourir", mais les dénouements de "Happy meal" de "Mes points de vie"  sont plus légers et font sourire.

  Les chutes sont remarquables et c'est une des forces du style d'Anna Gavalda.

  Un livre qui se lit facilement à mettre sans hésiter dans la valise des vacances.


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