jeudi 22 mars 2018

Le domaine enchanté, Elizabeth Goudge, 1940, réédité en 2017 aux éditions Mercure de France, 298 pages.

  Les éditions Mercure de France ont eu une riche idée en rééditant ce roman; Elizabeth Goudge avait bercé mon adolescence et je retrouve en relisant Le domaine enchanté l'atmosphère si particulière de certains romans  anglais ou de certains films comme Orgueil et préjugés pour ceux qui n'ont pas lu Jane Austen.

  Les cœurs  sont les mêmes, les sentiments et les passions s'emparent de la même façon des hommes en 1940 ou en 2018. C'est sans doute dans la façon d'y répondre que nous avons beaucoup changé. La question est de savoir si c'est une évolution réellement positive.

  Lucilla a acheté une maison avec un jardin "enchanté" et elle y a élevé un de ses petits-fils, David. Quand le roman démarre, elle y accueille une fratrie de trois autres petits-enfants dont les parents sont en train de divorcer. il s'avère que David maintenant adulte vient souvent la voir en weekend, et lors d'une de ces visites, il avoue à sa grand-mère ce qui fait à la fois sa joie et son tourment. Je ne peux dévoiler l'intrigue, mais simplement je peux dire que l'atmosphère si particulière de cette maison "Tradition. Mais une tradition particulière. Une tradition de fidélité." (page 221) va contribuer au dénouement.

 Les descriptions sont intégrées au récit et sont utiles à la compréhension de la narration. Elles nous permettent de nous représenter cet univers si parfaitement anglais, et particulièrement représentatif d'une époque.

  Sans être nostalgique systématiquement du temps passé,  j'ai trouvé la lecture de ce roman rafraîchissante!


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