Ce roman retrace l'itinéraire d'un groupe nommé "Comité de la Parole" créé par Oscar, jeune parisien qui doit sans doute beaucoup à son créateur. L'objectif de ce groupe (composé du Dalaï-lama, du Pape, de Gill Bates, Angela Joli, du Roi d'Angleterre, de Peulé, Mohammed Yonus, Bhono, Kofé Anan, Aug Sa Su Qui et bien sûr d'Oscar) est de rendre l'indépendance au Tibet à travers une action de manifestations aux différentes frontières chinoises. Cette manifestation reçoit le titre de "Un jour pour sauver le Tibet".
Projet utopique s'il en est! mais l'espoir soulève les foules et cette journée est une belle réussite qui va rassembler plus de 2 millions de personnes réparties sur les frontières accessibles et plus de 2 milliards d'adhérents.
Oscar est accompagné par Lola, jeune journaliste rencontrée au début de son périple. Ils échapperont à un attentat, signe que l'idée d'Oscar dérange. Ils se ressemblent, jeunes et pleins de fougue pour changer le monde. "Tout reste à faire.[...]c'est ça qui nous fait vivre."(p.277) Ils croient en la vie et en l'amour.
Mais Oscar réfléchit aux conséquences d'une indépendance totale et elles lui paraissent graves. En accord avec la DalaÏ-lama, il va négocier avec le gouvernement chinois une autonomie "raisonnable": "l'autonomie pour la gestion des lieux de culte, l'administration des cités et l'éducation de nos enfants." (p.299), "un véritable respect pour les Tibétains", la libération des prisonniers politiques".
Ce livre montre la grande générosité de son auteur.
Du même auteur, j'ai beaucoup aimé Les rimes du monde, paru aux éditions Lettres du monde en 2003. Il s'agit d'un recueil de courts poèmes écrits au fil des jours lors de ses pérégrinations à travers l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Sud. Les amateurs de poésie apprécieront la sensibilité du poète et les émotions qui se dégagent de ses textes..En voici un court exemple:
Pont de la rivière Kwaï
Esclaves d'un empire de paille,
Tortures d'un chemin de ferraille,
Génocide des condamnés,
Chantier de Sisyphe bombardé.
La relique d'une bataille,
Le pont de la rivière Kwaï.
Ko Samui, 22 décembre 2002
jeudi 24 septembre 2015
Le chevalier, Caché! d'Hector Dexet, 2015.
Voici deux exemples d'une jolie collection de livres pour enfants de deux ans environ, avec des modèles qui revisitent le livre " à trous". Ils m'ont été conseillés par une charmante libraire dans le 9ème arrondissement de Paris, et cette même librairie m'avait fait découvrir Un peu perdu, si apprécié de nos petits lecteurs. (voir article du mois de juillet)
Merci donc au jeune auteur et et à la librairie Les arpenteurs!

Merci donc au jeune auteur et et à la librairie Les arpenteurs!
L'autre rive du Bosphore, Theresa Révay, 2013, Belfond, 403 pages.
L'intrigue de ce roman se situe à Istanbul entre 1918 et 1923. La ville est sous occupation des Alliés après la Grande Guerre.
La jeune héroïne, Leyla, épouse d'un dignitaire turc, a reçu une éducation déjà en partie occidentale. Elle est cultivée et aspire à davantage de liberté. Elle vit dans une maison somptueuse avec sa belle-mère,femme plus traditionnelle, dotée d'un fort tempérament mais intelligente. Le mari, conforme aux standards de l'époque, est parfois surpris par les décisions de sa femme. Ils ont deux enfants et leur vie est sans surprise jusqu’au jour où leur demeure est réquisitionnée pour un officier français, Louis Gardelle rejoint ensuite par sa famille. La routine va disparaître,les péripéties se multiplieront, et l'on verra notre héroïne confrontée à des situations difficiles, parfois dramatiques, devant opérer des choix parfois "cornéliens". Ce beau personnage de femme est attachant et l'évocation de la Turquie passionnante.
En lisant ce roman, le lecteur passera un moment fort agréable et il disposera d'une approche intéressante de l'histoire de ce pays au début du XXème siècle.
La jeune héroïne, Leyla, épouse d'un dignitaire turc, a reçu une éducation déjà en partie occidentale. Elle est cultivée et aspire à davantage de liberté. Elle vit dans une maison somptueuse avec sa belle-mère,femme plus traditionnelle, dotée d'un fort tempérament mais intelligente. Le mari, conforme aux standards de l'époque, est parfois surpris par les décisions de sa femme. Ils ont deux enfants et leur vie est sans surprise jusqu’au jour où leur demeure est réquisitionnée pour un officier français, Louis Gardelle rejoint ensuite par sa famille. La routine va disparaître,les péripéties se multiplieront, et l'on verra notre héroïne confrontée à des situations difficiles, parfois dramatiques, devant opérer des choix parfois "cornéliens". Ce beau personnage de femme est attachant et l'évocation de la Turquie passionnante.
En lisant ce roman, le lecteur passera un moment fort agréable et il disposera d'une approche intéressante de l'histoire de ce pays au début du XXème siècle.
jeudi 17 septembre 2015
Daniel Avner a disparu, Elena Costa, Gallimard, 2015, 135 pages.
Encore un roman sur la deuxième guerre mondiale et la Shoah.. mais ce premier roman d'Elena Costa aborde de nombreux thèmes en peu de pages.
Le narrateur personnage, Daniel, démarre son récit en 1960, peu après la mort de son grand-père, Simon, qui l'a élevé après la rafle du reste de sa famille. La grand-mère, les parents et la sœur de Daniel ont été emmenés par les gendarmes alors que le grand-père allait chercher Daniel chez un ami... Daniel va vivre avec la culpabilité du survivant, acceptant la violence et les coups infligés par Simon, sorte de métaphore de ce qu'il n'a pas vécu dans le camp d'extermination "ce besoin d'éprouver physiquement la disparition de ma famille, de l'endurer par la faim et la douleur." (p.59)
Il rencontrera Dora, une jeune serveuse, devant le Lutetia, lieu de retrouvailles des Juifs qui avaient survécu. Ils vont vivre ensemble une histoire d'amour compliquée, avoir un fils qui sera également le narrateur d'une partie du roman. Ce livre traite bien de la filiation à travers le livre que Dora va écrire.
On voit donc que ce court roman possède une structure riche, que l'intrigue n'est pas linéaire, mais que les éléments sont donnés dans un va et vient entre passé et présent, ce qui maintient l'attention du lecteur.
Le titre est également intéressant, un peu mystérieux, puisque finalement ce n'est pas Daniel qui disparaît. Sans dévoiler la fin, on peut dire aussi que le roman ne s'achève pas sur le héros éponyme mais sur son fils.
La jeune auteur, Elena Costa, 28 ans, signe un premier roman pertinent et prometteur. Elle est ravie de l'aventure qui lui arrive mais souhaite retrouver une vie plus normale pour se remettre à l'écriture; elle a déjà un autre projet.
Le narrateur personnage, Daniel, démarre son récit en 1960, peu après la mort de son grand-père, Simon, qui l'a élevé après la rafle du reste de sa famille. La grand-mère, les parents et la sœur de Daniel ont été emmenés par les gendarmes alors que le grand-père allait chercher Daniel chez un ami... Daniel va vivre avec la culpabilité du survivant, acceptant la violence et les coups infligés par Simon, sorte de métaphore de ce qu'il n'a pas vécu dans le camp d'extermination "ce besoin d'éprouver physiquement la disparition de ma famille, de l'endurer par la faim et la douleur." (p.59)
Il rencontrera Dora, une jeune serveuse, devant le Lutetia, lieu de retrouvailles des Juifs qui avaient survécu. Ils vont vivre ensemble une histoire d'amour compliquée, avoir un fils qui sera également le narrateur d'une partie du roman. Ce livre traite bien de la filiation à travers le livre que Dora va écrire.
On voit donc que ce court roman possède une structure riche, que l'intrigue n'est pas linéaire, mais que les éléments sont donnés dans un va et vient entre passé et présent, ce qui maintient l'attention du lecteur.
Le titre est également intéressant, un peu mystérieux, puisque finalement ce n'est pas Daniel qui disparaît. Sans dévoiler la fin, on peut dire aussi que le roman ne s'achève pas sur le héros éponyme mais sur son fils.
La jeune auteur, Elena Costa, 28 ans, signe un premier roman pertinent et prometteur. Elle est ravie de l'aventure qui lui arrive mais souhaite retrouver une vie plus normale pour se remettre à l'écriture; elle a déjà un autre projet.
Check-point, Jean-Christophe Rufin de l'Académie française, Gallimard, 2015, 381 pages, postface de J-C Rufin.
Auteur maintenant bien connu du public, reconnu par ses pairs puisqu'élu à l'Académie française en 2008, Rufin s'aventure avec ce roman Check-Point du côté de l'humanitaire, secteur qu'il connait bien. Ce livre est donc nourri "d'images qui sont autant de souvenirs personnels."(postface)
L'intrigue est celle d'un roman d'aventures: un convoi, deux camions, quatre hommes, une femme. Il y a de nombreuses péripéties dans ce roman qui nous tient en haleine. Les personnages peuvent être généreux, naïfs ou violents, capables de dissimulation, souffrants physiquement ou moralement, tout ceci dans le cadre montagneux et sauvage de la Bosnie.
Alors, pourquoi de ma part cette petite déception? Jean-Christophe Rufin nous avait habitués à mieux. Ce roman semble avoir été écrit aussi rapidement qu'il se lit. Merci, Monsieur Rufin, de nous donner à nouveau de belles pages comme celles de Rouge Brésil ou dans Le Grand Cœur.
L'intrigue est celle d'un roman d'aventures: un convoi, deux camions, quatre hommes, une femme. Il y a de nombreuses péripéties dans ce roman qui nous tient en haleine. Les personnages peuvent être généreux, naïfs ou violents, capables de dissimulation, souffrants physiquement ou moralement, tout ceci dans le cadre montagneux et sauvage de la Bosnie.
Alors, pourquoi de ma part cette petite déception? Jean-Christophe Rufin nous avait habitués à mieux. Ce roman semble avoir été écrit aussi rapidement qu'il se lit. Merci, Monsieur Rufin, de nous donner à nouveau de belles pages comme celles de Rouge Brésil ou dans Le Grand Cœur.
jeudi 10 septembre 2015
La partie de chasse, Isabel Colegate, Belfond, 1987, 318 pages.
Isabel Colegate , née en 1931, est un écrivain britannique qui va connaitre le succès avec ce roman La partie de chasse, paru en Angleterre en 1980. Distingué par le W.H.Smith Literary Award, ce roman va devenir une oeuvre culte. Isabel Colegate s'est intéressée à un monde qu'elle étudie avec précision et une certaine "affection".
Intrigue et cadre: une partie de chasse de vingt quatre heures dans un manoir au cœur d'un vaste domaine. Les unités de lieu et de temps sont donc présents, comme dans une tragédie "classique". La romancière situe l'intrigue vers 1920, après le décès d'Edouard VII, évoqué dans l'oeuvre "le plaisir qu'avait eu Minnie à voir son invitation acceptée par le défunt roi et les efforts qu'il avait dû déployer en conséquence pour que sa chasse soit conforme aux exigences de son hôte royal avaient tout simplement ruiné le domaine."(p.45)
Comme dans Gosford Park, film de Robert Altman, ou Dowton Abbey,(série qu'un ne présente plus!) dont le scénariste Julian Fellowes préface Une partie de chasse en disant tout ce qu’il lui doit, nous trouvons tous les personnages stéréotypes de cette époque: d'une part, les lords en train de chasser, et parmi ceux-ci, l'hôte, Sir Randolph, les épouses s'ennuyant à mourir dans les maisons de campagne, changeant de tenue trois fois par jour minimum, le banquier juif, sir Reuben, le comte hongrois, la jeune débutante, Cicely; d'autre part, ceux que l'on appelle les domestiques, le garde-chasse, Glass, le précepteur, les femmes de chambre, les valets de pied, etc... sans oublier le braconnier.
Mais tous ces personnages sont attachants, traités en profondeur. Ils ne sont pas réduits à être des fantoches, mais des êtres de papier qui peuvent nous ressembler! La vision d'Isabel Colegate n'est ni simpliste ni manichéiste, mais elle traite se personnages avec respect.
Il me faut citer aussi le canard apprivoisé d'un des petits-fils, Osbert, garçon assez original. Ce canard, qui s'avère être en fait une cane, a reçu le doux nom d'Helena Valabette, et s'est malencontreusement échappé la matin de la chasse aux canards...
Ce livre, fort plaisant à lire,-les 300 pages se parcourent sans difficulté- au delà du plaisir de l'intrigue, nous fait " découvrir les raisons qui ont provoqué l'effondrement de ce mode de vie, [...] explorer les zones grises où ces principes s'étaient corrompus et dévoyés, tout en soulignant les aspects positifs que l'on a sacrifiés." (Julian Fellowes, préface p.13)
Un coup de cœur de cet été!
Intrigue et cadre: une partie de chasse de vingt quatre heures dans un manoir au cœur d'un vaste domaine. Les unités de lieu et de temps sont donc présents, comme dans une tragédie "classique". La romancière situe l'intrigue vers 1920, après le décès d'Edouard VII, évoqué dans l'oeuvre "le plaisir qu'avait eu Minnie à voir son invitation acceptée par le défunt roi et les efforts qu'il avait dû déployer en conséquence pour que sa chasse soit conforme aux exigences de son hôte royal avaient tout simplement ruiné le domaine."(p.45)
Comme dans Gosford Park, film de Robert Altman, ou Dowton Abbey,(série qu'un ne présente plus!) dont le scénariste Julian Fellowes préface Une partie de chasse en disant tout ce qu’il lui doit, nous trouvons tous les personnages stéréotypes de cette époque: d'une part, les lords en train de chasser, et parmi ceux-ci, l'hôte, Sir Randolph, les épouses s'ennuyant à mourir dans les maisons de campagne, changeant de tenue trois fois par jour minimum, le banquier juif, sir Reuben, le comte hongrois, la jeune débutante, Cicely; d'autre part, ceux que l'on appelle les domestiques, le garde-chasse, Glass, le précepteur, les femmes de chambre, les valets de pied, etc... sans oublier le braconnier.
Mais tous ces personnages sont attachants, traités en profondeur. Ils ne sont pas réduits à être des fantoches, mais des êtres de papier qui peuvent nous ressembler! La vision d'Isabel Colegate n'est ni simpliste ni manichéiste, mais elle traite se personnages avec respect.
Il me faut citer aussi le canard apprivoisé d'un des petits-fils, Osbert, garçon assez original. Ce canard, qui s'avère être en fait une cane, a reçu le doux nom d'Helena Valabette, et s'est malencontreusement échappé la matin de la chasse aux canards...
Ce livre, fort plaisant à lire,-les 300 pages se parcourent sans difficulté- au delà du plaisir de l'intrigue, nous fait " découvrir les raisons qui ont provoqué l'effondrement de ce mode de vie, [...] explorer les zones grises où ces principes s'étaient corrompus et dévoyés, tout en soulignant les aspects positifs que l'on a sacrifiés." (Julian Fellowes, préface p.13)
Un coup de cœur de cet été!
Mon amour, Julie Bonnie, roman, Grasset, 2015, 220 pages.
Si vous regardez la photo de la première de couverture, vous verrez que le titre est suivi d'une virgule. Celle-ci nous indique que nous sommes dans une forme narrative assez peu fréquente de nos jours, le roman épistolaire. Cette adresse est celle d'une jeune femme envers son jeune mari"mon amour". Pianiste dans une formation de jazz, il part en tournée pour le mois de juillet, Prague, Berlin,puis les USA et en particulier New York. Elle est restée à Paris avec leur petite Tess, bébé tout nouveau "ce petit bout de lard sanglant" (p.16)!
Elle est perdue, paniquée, encore fragile et lui partage par lettre ses angoisses. Il lui répond "ma fée" en lui relatant sa solitude, mais surtout tout ce qu'il vit loin d'elle. Il n'est finalement pas si solide que cela et cherche du réconfort auprès de Suzanne "Je me réveille aussi à côté de Suzanne. Ce
n'est pas la première fois, ma fée, mais cela...ne regarde que moi.[...]C'est une amie, qui comprend une part de moi que tu ne peux pas approcher.Deux mondes. Je l'ai désirée comme une "autre". Ma fée, tu ne le sauras jamais, je ne te briserai pas le cœur." (p.58) Nous comprenons donc que certaines lettres relèvent davantage du journal intime et ne sont pas destinées à être envoyées.
Il évoque l'avenir maintenant qu'ils sont parents"Peut-être que tu resteras à la maison, mère, et que je parcourrai le monde sur un tabouret de piano. Tu n'avais pas pensé à ça, hein, ma fée?" (p.60)
Elle évoque ses difficultés mais aussi l'aide qu'elle rencontre: Mathilde, une chère amie, et Georges, un peintre au caractère un peu particulier. Quelques lettres seront adressées à Georges ou à Tess, bousculant le fil du temps et permettant des va et vient. Le récit n'est ainsi pas linéaire et cela contribue à l'intérêt de l'intrigue.
Le style de Julie Bonnie est agréable à lire, simple mais travaillé, recherché dans l'évocation des sentiments amoureux et de leurs tourments, et dans celle de l'amour maternel.
Un de mes coups de cœur de cet été!
Elle est perdue, paniquée, encore fragile et lui partage par lettre ses angoisses. Il lui répond "ma fée" en lui relatant sa solitude, mais surtout tout ce qu'il vit loin d'elle. Il n'est finalement pas si solide que cela et cherche du réconfort auprès de Suzanne "Je me réveille aussi à côté de Suzanne. Ce
n'est pas la première fois, ma fée, mais cela...ne regarde que moi.[...]C'est une amie, qui comprend une part de moi que tu ne peux pas approcher.Deux mondes. Je l'ai désirée comme une "autre". Ma fée, tu ne le sauras jamais, je ne te briserai pas le cœur." (p.58) Nous comprenons donc que certaines lettres relèvent davantage du journal intime et ne sont pas destinées à être envoyées.
Il évoque l'avenir maintenant qu'ils sont parents"Peut-être que tu resteras à la maison, mère, et que je parcourrai le monde sur un tabouret de piano. Tu n'avais pas pensé à ça, hein, ma fée?" (p.60)
Elle évoque ses difficultés mais aussi l'aide qu'elle rencontre: Mathilde, une chère amie, et Georges, un peintre au caractère un peu particulier. Quelques lettres seront adressées à Georges ou à Tess, bousculant le fil du temps et permettant des va et vient. Le récit n'est ainsi pas linéaire et cela contribue à l'intérêt de l'intrigue.
Le style de Julie Bonnie est agréable à lire, simple mais travaillé, recherché dans l'évocation des sentiments amoureux et de leurs tourments, et dans celle de l'amour maternel.
Un de mes coups de cœur de cet été!
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