lundi 4 mai 2015

Berezina

  Récit de Sylvain Tesson qui nous fait revivre en side-car (marque Oural!) la retraite de Russie. Deux cents ans après Napoléon, de Moscou à Paris, Tesson et ses compagnons empruntent ce chemin de déroute... L'évocation est  épique ou lyrique dans l'écriture-des phrases sonnent parfois comme des alexandrins hugoliens-  par exemple "Rien ne prédisposait la journée au combat", ou "les forêts étaient mauves, le paysage en soie"; et nous sombrons aussi à d'autres moments dans le tragique dans l'évocation de ce retour qui verra la mort de milliers d'hommes. quel carnage!mais quel très beau livre!

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