On m'avait dit: c'est amusant!
Ce roman est effectivement distrayant; on sourit souvent devant les portraits des dames "bien", devant les descriptions des réunions multiples... Le trait est bien cerné, il manque parfois de subtilité, mais le fond reste très authentique.
De quoi s’agit-il? finalement d'une sorte d'épuisement de monsieur le curé qui n'en peut plus des récriminations, des conflits plus ou moins larvés d'autorité et qui a aussi peut-être à régler un problème avec son orgueil. Jean Mercier, l'auteur rédacteur à La Vie, recentre bien la question centrale dans les derniers chapitres du livre, celle "de la force dans la faiblesse".
Il ne s'agit pas d'une critique de l'Eglise, mais d'une reconnaissance des limites des êtres qui la composent, un peu à la manière de Guareschi avec ses Don Camillo. Ceci reste un ouvrage sans prétention, qui fait passer un agréable moment tout en nous laissant songeur.
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