Avec Les enfants de Venise, Luca Di Fulvio signe un roman de
quasiment 1000 pages haletantes !
La
Venise du XVI ème siècle nous est restituée avec sa beauté, son
prestige mais également sa misère et sa puanteur. S’y côtoient
dans un tourbillon effréné des nobles vénitiens, des soldats, des
prostituées, des Vénitiens de souche et aussi une foule de
personnage venus d’ailleurs qui espèrent trouver asile dans la
Sérénissime.
Ceux qui vivent sous nos yeux de lecteurs fascinés sont des
enfants, des jeunes plus exactement : Mercurio le débrouillard,
Guiditta ,la jeune juive dont il va tomber éperdument amoureux, le
père de cette jeune fille, Anna, une femme qui va offrir à Mercurio
l’amour maternel dont il a été sevré. En regard, des personnages
noirs qui poursuivent leur désir de vengeance.
La
brutalité et la violence font partie du quotidien et l’atmosphère
est parfois rude. Mais la lumière brille également sur la cité
lacustre et les oppositions font le charme de cette fiction, comme
dans un tableau.
Notre jeune Mercurio va devoir réfléchir à la différence entre un
programme et un projet, et c’est sans doute grâce à cette
réflexion qu’il prend de la maturité : c’est un jeune
homme attachant, bouillonnant d’énergie et d’idées, obstiné,
tenace et nous tremblons et souffrons avec lui...
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