Ballade dédiée aux quarante voleurs, ce roman se présente comme une quête d'un père plus que fantaisiste. Nous l'apercevons à travers le point de vue de sa fille aînée qui balance toujours entre amour et rage pour ce père à la fois magicien illusionniste et perpétuel absent!
Notre narratrice ne suit pas un récit linéaire mais nous propose un voyage dans l'espace et le temps au gré de la fantaisie des errances de ce père: depuis Rhodes qu'il quitta jeune adolescent en 1939 avec sa famille, à Alger où il dut travailler, puis à New York en 1957.
Vassili Papadopoulos, grand séducteur, traîne sa fille Erina, 10 ans, au casino de Las Vegas, la retrouve dans les rues de Montréal alors qu'elle l'a enterré neuf mois plus tôt, l'égare avec ses soeurs à Kalamozoo.
La fin du roman clôt véritablement la narration. La petite fille et la femme se rejoignent pour accompagner Vassili dans son dernier voyage, et permettre enfin une réconciliation qui s'opère entre père et fille.
Récit parfois déroutant à cause de cette chronologie perturbée, mais la vivacité de la narration et le charme des deux protagonistes principaux en permettent une lecture aisée.
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